Les propositions d’écriture sont là pour étayer et approfondir cette recherche ; la rendre à la fois sensible, subtile et vibrante.

 

“L'écriture consécutive au traumatisme est une écriture à visée curative. Il s’agirait dès lors, pour celle qui écrit, de mettre en marche un travail de liaison, de reconstruction, de tissage” (Chidiac, 2013)

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L’écriture comme médiation, c’est donner de la place à la création, c’est pouvoir toucher le traumatisme d’une autre manière, le faire bouger, le modeler ou le remodeler, lui donner corps et cris. Pouvoir le déposer, et s’en libérer. C’est mettre un peu de son identité posée sur papier. L’objectif est également de pouvoir s’appréhender autrement, se reconstruire autrement, entrer en résilience, prendre conscience de ses forces. Quand il est impossible de dire, parfois, il est plus facile d’écrire, d’inventer, réinventer par les mots, les formes. 

 

Les temps d’atelier sont découpés en trois parties : l’accueil des participantes, un temps d’écriture à soi et un temps (facultatif) de lecture au groupe. 

 

Le format du groupe permet de donner un cadre, une structure à la pensée, mais c’est également un lieu de rencontre, de partage. Lire ses textes devant les autres permet de sortir du silence mais également se confronter à différentes formes de pensées, chacune plus riches les unes que les autres. 

 

Aucun prérequis d’écriture n’est nécessaire, il est en revanche nécessaire d’avoir un suivi thérapeutique parallèle ou terminé car il ne s’agit pas là d’un groupe de parole ou d’un support suffisant pour dépasser un traumatisme sexuel.